Rébia Benarioua écoute les grands-mères courages

Publié le par PS : section 315

Non, Non et encore non ! Les mamies du Castellas ne désirent plus servir de porte monnaie ambulant pour les voyous locaux.

 

Le 15 septembre 2009, espace sénior de Dorgeles, Rébia Benarioua est au milieu de ces grands-mères victimes de vols et d’incivilité. A son initiative une réunion a été organisée et le capitaine de police a été invité.

 

Et André Boyer ne mâche pas ses mots : «  J’en ai ras-le-bol, la première fois, en me dérobant mon sac, le voleur m’a cassé le poignet. J’ai subit 3 opérations ». Depuis elle a organisé un collectif et une pétition circule.

 

En effet, les populations et les élus de secteurs se trouvent désemparés face à ce phénomène. Garo Hovsépian, maire du secteur, rappel que la répartition des moyens n’est pas proportionnelle à la population. Le 14ème manque de soutien.

 

Mais au-delà on constate l’échec de la politique de l’ancien ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy. L’obsession des chiffres et la focalisation des forces de police sur certains secteurs tout en supprimant la police de proximité laisse aux abois une partie de la population. Le quotidien n’a pas changé, d’autant plus que les outils sociaux qui sont les seuls à pouvoir diminuer sur la longue durée de la délinquance disparaissent un à un parce que jugés comme inutile.

 

Au final, les plus fragiles, les mamies trinques. Le capitaine de police tente de les rassurer. Il rappelle la nécessité de porter plainte. Les pouvoirs publics distribuent les moyens policiers en fonction des point névralgiques.

 

Par cette réunion Rébia Benarioua, conseiller général, a tenu à rappeler son soutien et son écoute aux souffrances de nos concitoyens les plus fragiles. Les élus locaux ne se satisfont pas de cette situation et chaque jour, ils tentent de limiter les effets de la bêtise et de la dégradation sociale que connaissent nos quartiers.

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